Publié dans Société

Non- paiement des salaires des PAT - Le ministère accuse l’université d’Antananarivo !

Publié le lundi, 16 mai 2022


Jusqu’à hier, les Personnels administratifs et techniques (PAT) de l'université d'Antananarivo n’ont toujours pas touché leurs salaires du mois d’avril. Pire encore, le solde pour le compte du mois mai est « sens dessus-dessous ».
Le 9 mai dernier, Rajaonarivelo Rollin Brysola, directeur des Affaires administratives et financières (DAAF) auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) a déclaré devant les PAT en grève à Ankatso la disponibilité de leurs salaires dans les jours qui suivaient. Promesse non-tenue. Une semaine après, il apporte une autre explication accusant l’université d’Antananarivo d’être à l’origine de ce retard. Hier après-midi, le MESUPRES, représenté par son directeur des Affaires administratives et financières, a organisé un point de presse dont l’objet a été de faire savoir les sources des problèmes et les responsables.  « Certes, avec le changement des procédures administratives, notamment le contrôle et la vérification des états, le paiement des salaires du mois de mars des PAT a été retardé. Afin d’éviter qu’un tel problème resurgisse, nous avons décidé le 4 avril dernier de demander aux universités, Instituts supérieurs de technologie d'Antananarivo (IST) ainsi que le Centre régional (CROUA) de nous acheminer un état de paiement sur trois mois. Et cela afin d’avoir une Demande d’autorisation d’engagement pour les mois d’avril, mai et juin. Contrairement aux autres établissements, seule l’université d’Antananarivo n’a envoyé que l’état de paiement pour le mois d’avril.  Les procédures ont été donc traitées suivant les dossiers reçus. Même si le mandatement a trainé, les PAT auprès des autres écoles ayant répondu à la demande du MESUPRES ont tous perçu leurs honoraires », a indiqué Rajaonarivelo Rollin Brysola. Et d’ajouter que si l’université d’Antananarivo a respecté les recommandations du ministère, ses PAT auraient déjà reçu leurs salaires. Pour remuer encore le couteau dans la plaie, le MESUPRES a indiqué que l’état de paiement pour le mois de mai, censé être envoyé par le Service des soldes et/ou la Direction des finances d’Ambohitsaina ne leur est toujours pas parvenu. Selon ses dires, le budget alloué pour le mois de mai vient d’être versé hier dans les caisses du Trésor public, à l’exception de l’université d’Antananarivo.
Par ailleurs, aucun des responsables de l’université d’Antananarivo n’a pu être joignable pour parler à propos de ce sujet. Ceux qui ont pu être interviewés n’ont pu rien expliquer. Il a été appris par contre qu’une déclaration va se tenir ce jour à Ankatso. Au niveau de la Trésorerie publique, des sources sûres ont confié que les dossiers des PAT, traités en priorité à leur arrivée mercredi dernier, ont été renvoyés à la Banque centrale vendredi matin.  En suivant les procédures de 72 heures, ils devraient disponibles dès demain.
La Rédaction

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Editorial

  • Quid de la précampagne !
    La CENI réagit. L’institution d’Alarobia tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle à l’ordre et met en avant la règle du jeu sinon la loi relative à la précampagne, le moment précis avant la campagne électorale proprement dite. Mais d’emblée, une question pertinente se pose « quelle loi ? »Le décret d’application n° 2018 – 640 de la Loi organique n° 2018 – 008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et référendum et le Code électoral, en particulier, ne fait pas état de manière précise sur les tenants de la précampagne notamment par rapport à la campagne électorale. La délimitation nette entre la précampagne et la campagne manque de visibilité. Le flou et le vague qui prédominent dans le cadre légal donné offrent, de fait, une occasion à certains candidats, apparemment malins, de jouer entre les mailles. Face au laxisme qui prévaut sur terrain de la précampagne…

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